Ce qui nous lie

cequinouslie_affiche_blog.jpg Source Allociné

Synopsis :

Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.


Mon avis :

Une très belle histoire familiale, l'histoire de liens entre frères et sœurs ; de la disparition des parents et de leur héritage : aussi bien matériel que psychologique ; du temps qui passe, de cet environnement qui nous façonne et de ce que nous en faisons au travers de nos personnalités propres. Une histoire de place, de rôle à jouer, de transmission générationnelle.
J'ai été touchée par ce film, que j'ai trouvé très bien interprété ; et surtout par les paysages, somptueux, de vignobles, de saisons, qui sont vraiment beaux ; et de l'idée de Klapisch que j'ai eu aussi : photographier un même arbre au fil des saisons. J'adore !
Un beau moment à passer !

Klapisch se rappelle :

"À la suite de ça, je me suis dit qu’il fallait que j’observe précisément le changement des paysages en liaison avec le passage des saisons. Pendant les six mois qui ont suivi, j’ai fait des allers et retours en Bourgogne, pour trouver un arbre. L’arbre idéal pour pouvoir raconter le passage du temps et le cycle des saisons. J’ai rencontré un photographe qui connaissait bien le vignoble bourguignon, Michel Baudoin. C’est lui qui m’a aidé dans mes recherches. Finalement on s’est mis d’accord sur deux cerisiers : l’un à Meursault et l’autre à Pommard. Après il a fallu trouver le bon cadrage, le bon objectif, la bonne heure pour les photographier. Michel a accepté de se prêter au jeu et pendant un an il a été photographier chaque semaine ces deux arbres (à chaque fois à la même heure)… Chaque fois, il prenait une photo et il enregistrait un film d’une minute. Il a donc fait 52 photos/plans de ces deux arbres au milieu des vignes. Sans savoir exactement quoi, je sentais en regardant ces photos, qu’il y avait une matière à faire un film."

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