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Je ne sais pas pourquoi j'y suis sujette, je sais juste que ça fait bien longtemps... Ça a commencé petite, quand je me suis rendue-compte que j'étais incapable d'exprimer ma non-envie ; de dire non quand je n'étais pas d'accord ; quand je me sentais obligée de faire quelque chose contre ma volonté... Je partais alors en crises de spasmophilie pendant lesquelles j'étais littéralement en transe et dont je garde des souvenirs complètement loufoques...
Ce dont je me souviens, c'est que lors de ces moments, j'avais envie de disparaître... Pas forcément de mourir, cette envie est venue plus tard, mais de ne plus être là, ici, maintenant. La folle envie que d'un claquement de doigts, cette situation intolérable s'arrête, que ma tête se vide enfin et que le calme revienne dans ma tête et dans mon cœur.
Malheureusement, je n'avais pas encore mes pouvoirs de Maman-Fée... et en fait, à en juger par mon état ces derniers jours, je ne l'ai toujours pas.
Le plus risible dans l'histoire, c'est le pourquoi ! La raison de cette angoisse pourrait sembler ridicule. Sauf que... sauf que ça a toujours rapport avec des sentiments de mon enfance, cette insécurité, ce besoin de réconfort. Je pensais que la petite Bouboulette était soignée, j'avais même fini par ne plus respecter ma promesse de toujours être là pour la protéger, la réconforter, alors la nutri avait dit que maintenant, c'était la petite Bouboulette qui allait aider la grande qui a aujourd'hui besoin d'aide... Sauf que, je crois qu'elle n'est pas prête. Elle est trop fragile, encore.
Et d'avoir vu ma vie virtuelle à 2 doigts de partir en fumée pour une histoire àlakon ; plus l'angoisse de LA réponse ; plus ces fêtes que je n'avais pas envie de fêter ; plus l'angoisse tout court de ce que ça va être demain... Ben oui, je la sens bien la crise d'angoisse. Je les sens bien les crises de larmes. Je le sens bien le mal-être qui pèse encore et encore. J'ai bien essayé de me shooter, mais ça ne dure pas, et le manque de sommeil m’abrutit encore plus. Alors je Rescue, plusieurs fois par jour, parce que ça me calme, vraiment, et ça me fait du bien.
C'est complètement irrationnel, idiot, un parfait non sens, c'est juste de l'angoisse, juste l'inconnu qui me fait peur, mais je suis impressionnée par l'ampleur que ça peut prendre. Et les autres peurs qui s'y greffent, forcément... De perdre ce(ux) qui compte(nt) surtout ; d'être abandonnée... Bref, j'ai l'impression d'avoir à nouveau 6-8-10-12 ans... De tout ressentir comme une petite fille, que rien de raisonné ne calme. Et je n'aime pas, et je ne m'aime pas comme ça. Vivement que ça passe.
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