Chez Bouboulette...

L'horreur... Je n'en peux plus ! Je veux du soleil, je veux des couleurs, du sable, la mer... L'été quoi !!

Qu'est ce que c'est déprimant en ce moment, on est malade, on se pèle le matin et le soir, mais entre les deux, on crève de chaud à se sentir mal, mais bon voilà, le jardin est inondé, on arrive même pas à en profiter le temps d'un déjeuné...

Alors oui, j'avoue, moi ça me fait déprimer, parce que, en plus, c'est pas vraiment la grande forme en ce moment... Alors voici quelques photos de rayons de soleil volés il y a quelques jours, et qui font du bien... Vais me faire des posters moi...

Les tulipes et jonquilles ont laissé place aux cosmos, lys, iris et autres réjouissances colorées !

Ca me rappelle lorsque nous étions petites... Une fois par an, Papa nous emmenait à la Fête à Neuneu...! Et évidemment, c'est toujours ce dimanche là qu'il pleuvait ou ne faisait pas beau, or, la condition sinequanone, c'était "pas de pluie"... Bref, avec mes sœurs nous dessinions des soleils sur des feuilles que nous scotchions sur nos fenêtres, persuadées qu'il allait arriver... Je crois que ça n'a marché qu'une seule fois...!

Bref... je vais bientôt être ready pour faire des beignets de tomates vertes... Sans soleil, elles ne rougiront jamais ! Je sais, il paraît qu'il faut leur montrer ses fesses... que dalle oui ! Qui dit jardin mitoyen dit que je ne montrerais pas mes fesses, même à mes tomates !

Enfin voilà l'état d'esprit quoi... Et ce soir, fête de la crèche, je veux du soleil... je crois que je vais aller scotcher un truc sur la fenêtre...!

Bon vendredi 13 !

Le vent d'Autan souffle depuis quelques jours déjà... Ce qui nous assure du soleil, certes, rend fou, paraît-il, toujours est il que ça permet à mes larmes d'arroser le jardin.

Je n'ai jamais compris comment maman pouvait avoir songé à mourir alors que nous étions là, nous, ses filles, qu'a priori, elle avait tout pour être heureuse... Je peux comprendre maintenant. Il y a des choses parfois, qui nous poussent à penser des choses qui se foutent de tout contexte, quel qu'il soit. Une tristesse, un sentiment de perte de contrôle, qui est plus fort que tout, déraisonnable, dans le sens premier et entier du terme.

Alors oui, quand on ne voit pas d'issue à une solution, aucune raison d'avoir envie de continuer comme ça, on pense à ça, parce que ça paraît le mieux. Une fuite en avant, égoïste qui plus est. Mais quelque chose à faire, quand on a l'impression de ne rien pouvoir faire...

Ne pas avoir une bonne estime de soi n'aide pas. Il est facile de penser que nous ne sommes rien, que le fait d'être là ou non ne changera rien, donc autant ne plus y être. Heureusement, un petit ange arrive à ce moment là pour nous glisser à l'oreille deux ou trois souvenirs agréables, des vérités vraies sur notre quotidien qui nous font sourire, et qui nous rappelle que dans un petit lit, voire deux, des petites fées sont là, que elles, elles ont besoin de nous, qu'elles ne sont rien sans nous.

Alors on révise sa copie, je révise la mienne. De toute façon, on avait pas deux sous de courage. On essaie d'oublier ce qu'on a pensé, de ne pas en avoir honte : craquer, c'est humain après tout, et j'ose espérer l'être encore un peu. On met sa dignité dans sa poche et on attend un jour meilleur. Un jour de soleil, mais sans vent cette fois-ci... Quitte à être sur terre, autant ne pas devenir fou...