Chez Bouboulette...

... bien stressé, je dois l'avouer... Encore aujourd'hui...
... été transformée en fée du logis... bon en fait, ça fait 3 semaines que ça dure, le stress a parfois du bon !
... réalisé que ça fait 3 mois que je n'ai plus de carte vitale, faudrait pas qu'ils prennent leur temps...
... joué le jeu de #tronchedepermis sur IG et c'était marrant, 9 ans entre les deux photos, ça passe !
... retrouvé des potes pas vus depuis un bail pour un dîner-anniversaire et c'était bien sympa !
... eu chaud, puis froid.
... regardé un itinéraire, prévu, organisé pour la semaine prochaine...
... collé du Masking Tape pour me détendre.
... soigné à peu près ma crève.
... bisouillé, essayé de comprendre une poussinette de pas tout à fait 7 ans en pleine crise d'adolescence...
... essayé de profiter de ceux qui comptent.

Bref ! Une semaine d'avant changements !

☼ ☁ ☂

J'ai cette chance, d'avoir eu le privilège d'avoir une enfance aisée, eu la chance de partir en vacances à chaque vacances jusque l'âge de 18 ans, à peu près.
Toujours la même direction : les GP maternels en Loire-Atlantique toutes les petites vacances et le mois de juillet ; la famille paternelle dans le Finistère en août. Je connais donc fort bien ces belles plages de sables fins, côte Atlantique, qui s'étendent sur des kilomètres !

Mais je ne suis pas du tout fan de la plage, du sable qui colle, de celui que tu te prends en pleine figure, dû au vent, ou aux autres, de rester là, à ne rien faire ; je n'aime pas me faire bronzer, à la limite, si je pouvais dormir... Mais j'aime me baigner, malgré la température de l'eau, j'aime nager, j'aime l'eau, alors...!

Cette année, c'est particulier, je viens de passer quelques jours seule avec les poussins, donc ce fût plage quasi tous les jours, avec baignade pour eux, sans pour moi, pas au delà des genoux, surveillance oblige !

J'ai toujours cette même aversion pour les pâtés, et autres réjouissances sablesques, mais, appareil photo en main, je me suis mise à observer les gens ! J'ai découvert qu'à mon image, les gens se mettent plus ou moins toujours au même endroit, j'ai donc revu les mêmes têtes régulièrement, entendu les mêmes accents (beaucoup d'allemands ici !) et j'ai aimé les observer à leur insu, la curieuse que je suis s'est régalée à tenter d'écouter leur conversations, essayer de les comprendre...

Et j'ai trouvé ça rigolo cette mamie qui a profité d'une baignade de tout le monde pour s'endormir, et puis dire 'Mais pas du tout, je ne dormais pas, je me reposais !!' à leur retour !

Ce petit couple d'allemand, qui arrive séparément, lui prépare toutes les affaires afin que tout soit impeccable quand elle arrive. Elle se change sous une robe de plage, et ils vont jusqu'à la mer (elle est très basse dans l'aprèm' en ce moment) main dans la main, rigolent des autres, se pensant incompris, et reviennent, mouillés, se faire sécher sur leur siège, en commentant tous les fait et gestes pendant un long moment, et plaisantant.

Photos perso, non libres de droits, pardon si c'est vous dessus !

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Le vent d'Autan souffle depuis quelques jours déjà... Ce qui nous assure du soleil, certes, rend fou, paraît-il, toujours est il que ça permet à mes larmes d'arroser le jardin.

Je n'ai jamais compris comment maman pouvait avoir songé à mourir alors que nous étions là, nous, ses filles, qu'a priori, elle avait tout pour être heureuse... Je peux comprendre maintenant. Il y a des choses parfois, qui nous poussent à penser des choses qui se foutent de tout contexte, quel qu'il soit. Une tristesse, un sentiment de perte de contrôle, qui est plus fort que tout, déraisonnable, dans le sens premier et entier du terme.

Alors oui, quand on ne voit pas d'issue à une solution, aucune raison d'avoir envie de continuer comme ça, on pense à ça, parce que ça paraît le mieux. Une fuite en avant, égoïste qui plus est. Mais quelque chose à faire, quand on a l'impression de ne rien pouvoir faire...

Ne pas avoir une bonne estime de soi n'aide pas. Il est facile de penser que nous ne sommes rien, que le fait d'être là ou non ne changera rien, donc autant ne plus y être. Heureusement, un petit ange arrive à ce moment là pour nous glisser à l'oreille deux ou trois souvenirs agréables, des vérités vraies sur notre quotidien qui nous font sourire, et qui nous rappelle que dans un petit lit, voire deux, des petites fées sont là, que elles, elles ont besoin de nous, qu'elles ne sont rien sans nous.

Alors on révise sa copie, je révise la mienne. De toute façon, on avait pas deux sous de courage. On essaie d'oublier ce qu'on a pensé, de ne pas en avoir honte : craquer, c'est humain après tout, et j'ose espérer l'être encore un peu. On met sa dignité dans sa poche et on attend un jour meilleur. Un jour de soleil, mais sans vent cette fois-ci... Quitte à être sur terre, autant ne pas devenir fou...