Mot-clé - dépression

Fil des billets - Fil des commentaires

lundi 1 mai 2017

La vie, les trous...

broderie_blog.jpg
Article écrit un jour, au fond d'un trou...

La vie n'est pas un long fleuve tranquille... Je pense même que ce n'est pas un fleuve tout court, mais un chemin.

Pas un chemin en bon état. Un chemin caillouteux, bosselé, hasardeux et troué.

J'aime l'expression "être au fond du trou" ; je vois la vie comme ça : un chemin avec des tonnes de trous. Alors, quand ça ne va pas, tu n'es pas au fond DU trou, mais au fond D'UN trou.

Et c'est là toute la différence... Parce que des trous, il y en a de toutes les tailles, tu n'es pas obligé de tomber dedans : tu peux sauter par dessus, les contourner. Ils ne sont pas tous aussi profonds, tu peux aussi en ressortir immédiatement ; où y rester longtemps... très longtemps, en fonction de la profondeur, et tu temps que tu mets pour réussir à en sortir et ce n'est pas forcément qu'une question de motivation... Bref.

Chacun son chemin, chacun ses trous, chacun sa manière d'en sortir... Si ça se trouve, certains sont remplis de sables mouvants, et un jour... pouf ! On disparaît !

Aujourd'hui, je suis au fond d'un trou, encore. Peut être que demain, j'en serai sortie... Ou pas. On verra bien.

Partager sur

mardi 18 avril 2017

La paix

saintbrevin_blog.jpg

Je chemine. Depuis un moment déjà, sur beaucoup de sujets, sur beaucoup de blocages, j'avance.
Très doucement, trop doucement pour l'impatiente que je suis, mais je n'ai plus l'impression que pour un pas en avant, j'en recule de deux dans la foulée.
Bien sûr j'ai encore de gros moments de moins bien, voire de mal, très mal ; mais globalement, c'est tellement mieux !
Aujourd'hui, après des vacances que j'ai redoutées, je me sens en paix. Pas totalement, pas pour tout et pas tout le temps ! Mais j'ai vraiment l'impression d'avoir fait un bon en avant.
(sauf que le lave-vaisselle fuit)
(sauf que je ne sais pas ce que j'ai fait de ma commande des billets pour le concert de Julien Doré dans 10 jours)
L'indulgence envers moi me fait encore défaut... et pourtant.
Je suis revenue de mon séjour breton apaisée. Pas reposée, mais soulagée. Et consciente de faire de mon mieux pour tellement de choses, que ben c'est déjà ça ! Et surtout, ça suffit.
Je continue ma route de la paix ; avec l'envie d'être vraiment moi, plus moi, la même dedans et dehors.

Partager sur

jeudi 10 novembre 2016

La solitude

lulublog-1.jpg
Je vous présente ma Lulu-Berlue !! ♥

Pour une fois, j'écris un jour où ça va bien, où ma tête est en accord avec mon cœur et mon sourire.

La solitude a longtemps été mon démon, mon pire cauchemar. Après m'être prouvée quelques mois à 19 ans, que je pouvais vivre seule, que j'étais capable de m'assumer, je n'ai plus eu l'occasion d'être seule.
Donc j'ai toujours été entourée, plus ou moins, avec un noyau fixe. Je ne suis donc pas à plaindre, j'ai été exaucée dans un sens.

Paradoxalement, lorsque l'on est en dépression (je n'aime pas dire "tomber"... je préfère tomber amoureuse que tomber en dépression...) on se sent seul. Inexorablement seul, persuadé que c'est réciproque. Entendez : envers le noyau fixe. On a beau faire le compte et avoir des démonstrations de présence, d'affection, d'amitié, d'amour... On EST seul. Seul face à la dépression.

Aujourd'hui, et ce depuis quelques temps, j'ai décidé de tirer le profit de cette situation. J'ai décidé d'oser être seule. De faire les choses que je n'envisageais pas seule avant. Donc maintenant, je vais me balader seule ; je vais au cinéma seule ; je suis même allée à un concert seule ! Et vous savez quoi ? J'y prends du PLAISIR !

Au début, j'ai souffert du manque de partage, de ne pouvoir échanger sur le moment vécu. Et petit à petit, je l'ai considéré comme un trésor, un secret, un genre de jardin secret, pour moi. Et j'ai l'impression que ces bulles de solitude que je m'octroie sont salvatrices, tout comme aller faire du vélo seule. Que je me reconstruis autour. J'aime l'idée de montrer à mes enfants qu'on peut être seul et heureux.

Et aujourd'hui, je suis bien. Heureuse d'y être parvenue.

(Même si le chemin est encore long, même si je sais que demain, je serai peut être incapable à nouveau de voir ma vie sous cet angle)

Partager sur