Mot-clé - critique

Fil des billets - Fil des commentaires

vendredi 25 juillet 2014

Nos étoiles contraires

nosetoilescontraires2.jpg

Synopsis :

Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer. Allociné

Mon avis :

Hier soir, j'ai eu la grande chance de pouvoir assister à l'avant première de Nos étoiles contraires. Dire que j'avais été bouleversée par le livre et que je l'attendais avec impatience est un euphémisme. Par contre, jamais je ne me serais attendu à être à nouveau autant bouleversée... Je ne veux pas trop en dire, le film ne sort que le 20 août, mais j'ai rarement vu un film coller autant au livre...
J'ai pleuré, énormément, plus qu'en lisant le livre, il n'y avait que Philadelphia pour me mettre dans cet état (et Titanic, à l'époque, j'avais beaucoup pleuré, maintenant moins !) et je remercie le Méga CGR de Blagnac de ne pas avoir rallumé de suite la lumière !!
Bref... Une bonne claque qui remet les idées en place, qui fait du bien ; un bijou si vous avez aimé le livre... Je crois que je vais y retourner la semaine du 20 août...

Et on ne peut pas parler de ce film sans parler de sa sublime BO : M83, Kodaline, Ed Sheran, Birdy... que du lourd, des chansons qui sont sur ma playlist "pour pleurer" depuis un moment, je crois que ça a énormément contribué à tout ce que j'ai pu ressentir pendant le visionnage... Hâte d'acheter le cd !!

Et en plus, avec Nathalie, on a eu des goodies du film ! ^^

Partager sur

samedi 7 juin 2014

La liste de mes envies

lalistedemesenvies-1.jpg

Synopsis :

Lorsque la petite mercière d’Arras découvre qu’elle a gagné 18 millions à la loterie et qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle n’a qu’une crainte : perdre cette vie modeste faite de bonheurs simples qu’elle chérit par-dessus tout. Mais le destin est obstiné, et c’est en renonçant trop longtemps à cette bonne fortune qu’elle va déclencher, bien malgré elle, un ouragan qui va tout changer. Tout, sauf elle.

La Liste de mes envies est une libre adaptation du deuxième roman éponyme publié par Grégoire Delacourt en 2012. A peine sorti en librairie, le réalisateur et romancier Didier Le Pêcheur met la main sur les droits d'adaptation en 2011. Bonne pioche : le livre connaît un franc succès, se vendant à 440 000 exemplaires dans plus de vingt pays. Début 2013, le récit a même fait l'objet d'une adaptation sur les planches du théâtre parisien Ciné XIII Théâtre. Allociné

Mon avis :

J'avais adoré le livre, simple et efficace, d'une belle écriture, fluide et captivante. Alors quand j'ai su que l'adaptation ciné sortait, j'avais vraiment envie de le voir. Et puis je ne sais pas pourquoi, le duo Marc Lavoine/Mathilde Seigner ne me plaisait pas des masses ; et la pluie de critiques descendant le film m'ont presque dissuadés d'y aller...

Sauf que j'aurais été bien bête et déçue de m'arrêter à ça ! Oui le duo fonctionne bien, même si Marc Lavoine ne m'a pas complètement convaincu ; oui le livre est bien adapté, franchement, je n'ai pas été outrée comme j'ai pu le lire !

Je suis vraiment rentré dedans comme j'étais rentrée dans le livre, et j'en suis ressortie pareille : touchée, mi figue, mi raisin, parce que malgré tout, l'histoire laisse un sentiment d'amertume. Et j'ai beaucoup aimé la mise en avant de certains personnages secondaires, même si le rôle de la fille aurait mérité d'être un peu plus développé.

Je recommande, c'est un bon moment à passer !

Partager sur

jeudi 24 avril 2014

Une rencontre

unerencontre-2.jpg

Synopsis

Elsa écrivain, et Pierre, avocat, se croisent lors de la soirée de clôture d’un salon du livre : un regard, un briquet qui change de mains, des rires un peu trop nerveux, le frémissement d’une histoire possible… Une rencontre ? Sauf que la vie de Pierre, c’est d’abord sa famille : ses enfants et Anne, sa femme depuis quinze ans, celle qui l’aimera toujours, et qu’il aimera toujours, en dépit de la routine et du temps qui passe, il le sait. Elsa, de son côté, se reconstruit peu à peu suite à un divorce compliqué, se partageant entre l’écriture, ses ados qui grandissent trop vite, ses amies et une histoire légère comme l’air avec Hugo, son jeune amant. Pour elle, l’homme marié est un tabou et même pire : une erreur. Pourtant… Dès le premier regard, la rencontre de Pierre et Elsa s’inscrit dans une temporalité différente, comme si présent et futur possible se dédoublaient, s’entrechoquaient... jusqu’à créer une réalité où tout serait possible. AlloCiné

Mon avis :

Je suis incapable de dire si j'ai bien aimé le film ou non... Je sais que je l'attendais, que j'avais hâte de revoir Sophie Marceau (c'est mon idole, et picétout...) mais François Cluzet... Pouah... Désolée François, mais ta tête de chien battu et ton air de perpétuel dépressif, t'as beau avoir l'air attach(i)ant, je n'y arrive pas.
J'ai été déçue, ça oui, mais juste parce que je ne m'attendais pas à ça. Je crois qu'au final, en essayant de spoiler le moins possible, on a le droit d'imaginer tout ce qu'on veut... Et j'aurais voulu qu'on m'impose. Et je crois que j'avais envie d'être touchée, j'avais mon paquet de Kleenex, j'avais envie que le trop plein déborde pour autre chose que la réalité... Et même pas...
Par contre ils jouent super bien... Des jeux de regards, une tension sexuelle très bien ressentie, et beaucoup de vérité dans leur rôles. Je vais évidemment dire que j'ai trouvé Sophie Marceau sublime, tellement fidèle à elle même, ses mimiques, son corps parfait... Évidemment !
La BO est chouette aussi, j'ai adoré réentendre la chanson de Roméo et Juliette (Je crois que je vais très vite avoir envie de le revoir)

Vous passerez un bon, mais court moment... Mais bien, malgré tout :)

unerencontre-1.jpg

Pour qu'une hisoitre ne s'arrête jamais, il ne faut pas qu'elle commence...

Partager sur

dimanche 20 avril 2014

Robin des Bois

Et voilà ! Je l'ai testé pour vous !
Un an que nous avions les places... Je dois avouer que pour ma part, l'excitation était bien retombée, mais j'étais contente que la date attendue arrive !

Fidèle à mes habitudes, je n'avais rien regardé ni lu sur le pestacle. J'avais envie d'arriver vierge de toutes critiques !
Je connaissais les chansons sur le bout des doigts et je pensais avoir bien compris l'histoire... Ben dès les premières secondes, j'ai compris que je n'avais rien compris, et au bout de 5 min, j'ai aussi compris que ça allait être compliqué !

Je vais vous la faire courte : j'ai eu énormément de mal à rentrer dans le spectacle, dans l'histoire... Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, même si dans le fond, je ne sais pas à quoi je m'attendais !
Ils ont, semble il, tout misé sur la danse, les décors et effets lumineux qui sont sympa, mais... Je pense qu'ils ont voulu trop en faire, mélanger trop de styles. Un super tableau d'ombres chinoises et effets de lumière ; un autre de costumes néons qui sont spectaculaires et très bien réalisés, mais qui cassent le rythme. Sans parler de l'entracte, comme si on ne pouvait pas se retenir de pisser pendant 2h... J'ai trouvé que tout ça n'aidait pas du tout à s'immerger !

Et puis, il n'y a quasiment aucun dialogues, donc quand on ne comprend pas, ben... On continue à ne pas comprendre, sauf quand la copine a compris... Breeef ! Vous m'avez comprise, soit je commence à être trop vieille, soit c'était pas si évident que ça ! Cela dit à en juger par la moyenne d'âge dans la salle, je dois être trop vieille, et surtout pas assez fan de M Pokora, parce que de la minette excitée à la culotte trempée, y'en avait !

Pas le droit de faire de photos ni de vidéos (bouh je suis vilaine !) mais je vous mets quand même ça !

robin-1.jpg

robin-2.jpg

robin-3.jpg

Un moment agréable malgré tout, avec une bonne ambiance, surtout pour la fin, j'ai aimé ce spectacle qui sort de scène, et les chanteurs, même s'ils sont peu nombreux à chanter aussi bien qu'à la version studios, assurent.

Mais je reste persuadée que l'engouement pour le spectacle est en grande partie dû à sa tête d'affiche !

Partager sur

lundi 3 mars 2014

Un été à Osage County

Oulala... Pas de billet ciné depuis le mois de juillet 2o13... Et pourtant !! Va falloir y remédier !

uneteaosagecounty1.jpg

Synopsis :

En famille, on se soutient. En famille, on se déchire... Suite à la disparition de leur père, les trois filles Weston se retrouvent après plusieurs années de séparation, dans leur maison familiale. C’est là qu’elles sont à nouveau réunies avec la mère paranoïaque et lunatique qui les a élevées. A cette occasion, des secrets et des rancœurs trop longtemps gardés vont brusquement refaire surface… Allociné.

Mon avis :

Ce film, je voulais le voir depuis des semaines... J'avais vu la BA et vraiment, j'y tenais beaucoup. Et bien je n'ai pas été déçue ! Ce film est fort, poignant, vraiment dur, et finalement dramatique. J'ai presque regretté qu'il ne colle pas au schéma quasi systématique de la happy-end américaine.

Ce face à face Julia Roberts/Meryl Streep est vraiment percutant, authentique, quel plaisir de voir ces deux merveilleuses actrices réunies ! (de réaliser qu'elles aussi, elles vieillissent ..!) Ce huis-clos est parfois oppressant, bourré d'humour noir qui fait rire malgré tout ; de rares mais belles scènes extérieures et de surprenants seconds rôles comme Benedict Cumberbatch !
Par contre, Un été à Osage County a aussi tenu ses promesses en matière d'appréhensions que j'avais, à savoir les thèmes comme l'addiction, l'amour maternel, les relations fraternelles... et là, sur grand écran, c'est vraiment dérangeant, j'étais contente de ne pas y être allée seule comme c'était prévu initialement !

Un film à ne pas manquer, rien que pour la justesse des jeux, et le plongeon dans cette tranche de vie américaine.

uneteaosagecounty2.jpg

Partager sur

mardi 21 janvier 2014

Des noeuds d'acier ~ Sandrine Collette

noeudsdacier.jpg Source photo.

Présentation de l'ouvrage :

Un homme violent, massacreur de son propre frère, est réduit en esclavage par deux frères dans une maison isolée. Sandrine Collette fait une irruption remarquée dans le monde du roman policier français... Le roman noir est en général urbain, et rares sont les auteurs qui nous plongent au cœur d'une nature sauvage, comme oubliée de tous et de la civilisation. Sandrine Collette a su, avec une sensibilité rare, par touches, brosser l'escalade de la terreur, l'imagination sans cesse renouvelée des humiliations, la haine, l'envie, accumulées depuis des décennies au cœur des tourmenteurs et la lente descente aux enfers d'un personnage qui, ne croyant plus à rien au début de l'histoire, finira par ressembler à celui qui le hante, le frère haï et infirme. (Roger Martin - L'Humanité du 14 juin 2013)

Mon avis :

S'il est un livre que j'avais envie de lire, cette année, c'est bien celui-ci... Bon, j'avoue, avec celui de Gilles :) Mais elle m'avait prévenu "C'est glauque, méga glauqe, lis le quand ça va bien, hein ?"
Sandrine, j'ai cette chance de la connaître, c'est ma "grande sœur", alors son premier bouquin, je ne pouvais pas passer à côté. J'ai bien fait, je crois que je renoue avec la lecture.
Il m'a fallu moins de 3h en tout pour le finir, j'ai immédiatement plongé dedans ; et les shoots d'adrénaline que j'ai pris en le lisant ont favorisés la fascination pour cette histoire, un style de livre que pourtant je ne lis jamais ou presque !
J'ai oscillé entre les "nooooon..." dit à haute voix, la liseuse posée sur le côté, pour reprendre ma respiration, faire passer, un peu, le mal de bide et la nausée... Mais tout est tellement bien écrit, bien décrit, qu'il est vraiment difficile de le lâcher. Jamais gore, toujours dans la suggestion, Sandrine a su manier les mots avec brio pour faire fonctionner notre imagination dans cette montée d'angoisse et d'horreur.

Bref, si vous aimez ce style, je ne peux que vous encourager, si c'est pas votre truc, essayez quand même, je pense sincèrement qu'il vaut le détour !

Partager sur

vendredi 6 septembre 2013

Quand manger est une souffrance...

culpabilite.jpg Source photo.
J'aimerais bien n'en manger qu'un...

Hier matin, donc, j'avais nutri... Je suis partie sans trop fanfaronner, ma petite liste de choses à aborder, pliée en deux dans mon sac ; j'étais vraiment mi-figue, mi-raisin.

Elle, elle était toujours aussi gentille, y'avait juste ses cheveux qui avaient poussés depuis juin. Les miens aussi cela dit. Je me serais bien attardé longtemps sur ses cheveux à vrai dire, mais "Alors ? :) " Alors il a fallu parler.

J'ai raconté mon "auto-analyse" comme elle dit ; les crises, ce que j'ai fini par en comprendre ; mes sensations ; ma "normalité" ; et je me suis sévèrement jugée... Et j'ai été fermement reprise. Enlever la notion de bien et de mal de mon vocabulaire, je ne suis pas une mauvaise fille parce que j'ai un souci de comportement alimentaire. Enlever "il faut" parce qu'il faut juste que je sois bien, que je trouve un équilibre confortable entre qui je suis et ce que je peux faire. Avancer sur le chemin de l'acceptation.

Il paraît que j'en sais quasi autant qu'elle en nutrition... Il paraît que je me connais drôlement bien maintenant... Il paraît que ce serait bien que je me fasse confiance et que je m'écoute, parce que je sais quoi faire... Il paraît que je suis à +2.2 par rapport à octobre de l'année dernière. -6 ; +8 en 11 mois. Pas très glorieux mais il paraît que c'est pas ça qu'il faut regarder...

Oui, finalement, je me suis pesée. J'ai dit que comme ça, je ne le ferais plus chez moi.

Et alors ? Je suis toujours mi-figue, mi-raisin. J'ai beaucoup pleuré hier. Je m'étais prévu des courses cool après, j'ai pas réellement pu. Je ne sais pas. Pour le moment, je suis déçue parce que j'aimais bien la béquille qu'elle représentait. Et puis quand on ne fait que ce qu'on nous dit, les échecs ne sont pas réellement de notre faute, hein ?! Et puis oui... Aujourd'hui, manger pour moi est une souffrance, une action trop emprunte de culpabilité, et j'aimerais que ça change enfin.

Alors oui, on va dire que c'était positif. J'avance. Même si je ne sais pas encore trop quelle direction prendre... Maintenant, c'est à moi de jouer... Et à la petite Bouboulette aussi... Elle n'est jamais bien loin, elle.

Ndlr : elle ne me laisse pas tomber hein ?! Je la revois dans 2 mois ; mais je dois trouver ma solution... J'avais peur que ce ne soit pas clair !

Partager sur

vendredi 16 août 2013

La liste de mes envies ~ Grégoire Delacourt

J'avais cessé de lire... Je crois que j'avais fait une overdose de vampires, de bouquins pour ménagères de moins de 5o ans... Je n'ai pas réussi à finir le tome 3 de Fifty Shades, c'est vous dire... Je ne saurais jamais si Christian va vivre heureux avec sa femme et son ptit pois et si c'est la fin de leurs ennuis, s'il ressortira sa cravache ou non... Et en fait, ma curiosité est juste un peu piquée, mais honnêtement, je préfère ne pas savoir que de devoir finir le livre !

Ca faisait donc 3 mois que je n'avais pas ouvert un livre, Biba, ça ne compte pas ! Et puis celui-ci, tout le monde l'a lu, depuis l'été dernier je crois, et moi, je l'ai beaucoup prêté mais je ne l'avais pas lu... Et puis je l'ai ouvert, il m'a fallu 3h pour le finir...

lalistedemesenvies.jpg

Extrait :

On se ment toujours. Je sais bien, par exemple, que je ne suis pas jolie. Je n'ai pas des yeux bleus dans lesquels les hommes se contemplent ; dans lesquels ils ont envie de se noyer pour qu'on plonge les sauver. Je n'ai pas la taille mannequin ; je suis du genre pulpeuse, enrobée même. Du genre qui occupe une place et demie. J'ai un corps dont les bras d'un homme de taille moyenne ne peuvent pas tout à fait faire le tour. Je n'ai pas la grâce de celles à qui l'on murmure de longues phrases, avec des soupirs en guise de ponctuation ; non. J'appelle plutôt la phrase courte. La formule brutale. L'os du désir, sans la couenne ; sans le gras confortable. Je sais tout ça. Et pourtant, lorsque Jo n'est pas encore rentré, il m'arrive de monter dans notre chambre et de me planter devant le miroir de notre armoire-penderie - il faut que je lui rappelle de la fixer au mur avant qu'un de ces jours, elle ne m'écrabouille pendant ma contemplation. Je ferme alors les yeux et je me déshabille doucement, comme personne ne m'a jamais déshabillée. J'ai chaque fois un peu froid ; je frissonne. Quand je suis tout à fait nue, j'attends un peu avant d'ouvrir les yeux. Je savoure. Je vagabonde. Je rêve. Je revois les corps émouvants alanguis dans les livres de peinture qui traînaient chez nous ; plus tard, les corps plus crus des magazines. Puis je relève doucement mes paupières, comme au ralenti. Je regarde mon corps, mes yeux noirs, mes seins petits, ma bouée de chair, ma forêt de poils sombres et je me trouve belle et je vous jure qu'à cet instant, je suis belle, très belle même. (Amazon)

Grégoire Delacourt s'est toujours joué des mots. On lui doit plusieurs slogans publicitaires, de ceux qui se gravent de manière indélébile dans cette «part de cerveau disponible». La «réclame» (c'est le terme qu'il emploie), même si elle se nourrit de mots, ne mène pas systématiquement à la littérature. Grégoire Delacourt a pris son temps... «Etre riche, c'est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l'arrogance dépenser qu'on peut changer les choses. Qu'il suffit de payer pour ça.» Mais le hasard va réduire à néant l'équilibre qu'elle avait si patiemment construit. Cette fois, elle n'aura d'autre choix que de décider elle-même de sa vie, mais à quel prix ? Grégoire Delacourt applique à la littérature ce qui a fait son succès dans le monde de la publicité : trouver les mots justes pour provoquer le désir. (Véronique Cassarin-Grand - Le Nouvel Observateur du 1er mars 2012)

Mon avis :
Je ne vais pas écrire un énième avis sur ce livre qui doit déjà en avoir vu passer pas mal... Mais il m'a bouleversée... D'une lecture plus que simple, mais des mots vrais et efficaces. Touchants aussi. Ce livre remue, m'a souvent prise aux tripes. Je suis vraiment heureuse de l'avoir lu, je crois que je serais passé à côté de quelque chose qui fait du bien !
Je le recommande donc vivement, si ce n'est pas déjà fait !

Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer la vie. Que l'on peut effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver soudain au bout du monde. (G. Delacourt)

Partager sur

lundi 22 juillet 2013

J'ai testé pour vous #22 ~ Paris à tout prix ~

parisatoutprix.jpg Source photo.

Synopsis :

Maya, d’origine marocaine, vit à Paris depuis 20 ans. C'est une it girl de la mode. En pleine ascension, elle s’apprête à décrocher son premier CDI de styliste dans la maison de haute couture pour laquelle elle travaille. Mais un simple contrôle de police, où l’on découvre que son permis de séjour est périmé, la renvoie en moins de 24 heures directement au Maroc. Retour auprès de ce pays et cette famille qu’elle voulait oublier. Choc des cultures, choc des préjugés, Maya va tout faire pour rentrer. Vraiment tout. Quand l'avenir d'une parisienne trendy devient la galère d’une immigrée sans papier.

Allociné.

Mon avis :

Avant de voir la BA, j'avoue que je ne sais pas si j'aurais choisi ce film... Et puis, je suis certainement difficile, mais à part Fanny et Marius qui me plaisaient, je trouve qu'en ce moment, il n'y a pas grand chose qui donne envie d'aller au cinéma... (Ou alors ma bonne résolution d'y aller bien plus souvent cette année fait de moi une fille blasée...)

Bref !! J'ai beaucoup aimé ! Tous les passages drôles ne sont pas dans la BA, loin de là, ce film est léger et prévisible, mais c'est un bol d'air frais malgré tout !

Réalisé et interprété par Reem Kherici, que je ne connaissais pas, et qui est superbe (j'envie son opulente poitrine qui tient toute seule... aheum...) ce film est vraiment un très bon moment ! Ça manque peut être un chouillat de scènes de paysages marocains, mais vu qu'on a droit au dressing à chaussures arc-en-ciel, je pardonne !!

Partager sur

vendredi 10 mai 2013

J'ai testé pour vous #21 ~ The Hit Girls ~

thehitgirls.jpg Source photo.

Synopsis :

Beca est le genre de fille qui préfère écouter son lecteur MP3 que la personne assise en face d'elle. Fraîchement arrivée à la fac, elle a du mal à y trouver sa place. Elle intègre alors, plus ou moins contre son gré, une clique de filles qu'elle n'aurait jamais considérées abordables ou fréquentables : un mélange de pestes, de bonnes pâtes et d'originales dont le seul point commun est la perfection avec laquelle elles chantent a cappella. Et quand la nouvelle venue les initie, au-delà des arrangements traditionnels et des harmonies classiques, à des interprétations et des combinaisons musicales novatrices, toutes se rallient à son ambition d'accéder au sommet du podium dans cet univers impitoyable qu'est celui du chant a cappella à l'université, ce qui pourrait bien s'avérer la chose la plus cool qu'elles aient jamais faite, ou la plus folle.

Mon avis :
J'ai bien aimé ce petit film rappelant l'univers des comédies musicales ! Je l'ai trouvé divertissant et les chansons sympa à écouter ! L'histoire n'est sans doute pas très originale, mais l'on passe un bon moment ; et certaines scènes sont très marrantes ! Un film bien agréable pour toute la famille !

Partager sur

- page 3 de 5 -